La Catalogne secrète d’Adeline Gressin

La Catalogne est une terre riche de panoramas extraordinaires et recèle de mystères qui ne demandent qu’à être découverts ! Balades dans une nature généreuse, exploration du patrimoine catalan et coups de cœur artistiques ont ponctué le voyage de la blogueuse Adeline Gressin. Cette globe-trotteuse est allée à la rencontre d’une Catalogne aussi secrète que séduisante et revient de son escapade avec de merveilleux souvenirs en tête ! Parfois seule au monde ou entourée de la chaleur humaine catalane, Adeline Gressin vous raconte son périple. La beauté de ses mots vous donnera l’impression de faire partie du voyage : vous la suivez dans son épopée ?

Qui est Adeline Gressin ?

C’est à 19 ans qu’Adeline Gressin décide de quitter son Berry natal et de prendre son sac à dos pour sillonner le globe à la quête d’aventures ! Voyageant seule, elle décide de partager ses expériences exceptionnelles à travers son blog «  Voyage etc… ». Elle gagne l’Australie où elle y restera une année, il ne lui faudra pas plus de temps pour être contaminée par le virus du voyage ! À la fin de ses études, elle part pour quelques excursions ponctuelles où de nombreuses destinations asiatiques l’attendent (Sri Lanka, Vietnam, Bali, Bornéo, Florès) mais c’est en Jordanie qu’elle germe l’idée d’un tour du monde ! Depuis, cette passionnée de l’ailleurs porte le voyage en elle et chacun de ses périples ne font qu’abreuver sa soif de découvertes. Allez lire son blog et contemplez le monde à travers ses récits passionnés et passionnants ! Il n’y a pas de doute, Adeline sait trouver les mots pour vous embarquer avec elle !

 © Adeline Gressin
Informations pratiques Il faudra à Adeline 7 mois pour préparer son circuit et faire le grand saut en janvier 2010. Elle passe plus de 11 mois à parcourir les routes de l’Asie, de l’Océanie et de l’Amérique du sud !

Découverte de la Vall de Boí et ses églises romanes

« Au loin, les couleurs d’automne parsèment les monts rocheux du parc national d’Aiguëstortes. Au détour d’un carrefour s’ouvre devant moi cette petite vallée reconnue pour l’ensemble de ses églises romanes classées au patrimoine mondial de l’Unesco. Nichées dans de petits villages de montagne, tous situés dans un périmètre restreint, elles se découvrent un à une.  Si semblables dans leur style et uniques dans leur caractère, Le Pantocrator de l’abside est sublimé par cette technique. Je pars ensuite découvrir l’église de Durro.

J’arrive dans ce village situé à flanc de montagne alors qu’un berger descend chèvres et moutons des alpages. Les cloches des bêtes résonnent dans ce joli village de pierre. Sobre à l’extérieur, on trouve à l’intérieur de la Nativitat de Durro deux chapelles gothiques et une sacristie baroque. Plusieurs styles en une église. Surprenant.

Depuis ce village, je monte jusqu’à l’Ermitage de Sant Quirc. De là-haut la vue sur la vallée est sublime. Plus tard je découvrirai aussi Santa Maria de Taüll, Sant Feliu de Barruera, le centre romànic d’Erill la Vall (à découvrir plutôt en début de séjour) et l’église Santa Eulàlia qu’il faut absolument aller voir depuis l’arrière du village, et enfin Sant Joan de Boí où des fresques ont été reconstituées ».

 © Adeline Gressin
A ne pas manquer

Les originaux des fresques de chaque église, redécouverts au début du 19ème siècle sont conservés au musée national d’Art Catalan (MNAC) de Barcelone. 

Si vous souhaitez visiter les églises romanes, il existe deux types de formules :

  • Le centre del Romànic + 3 églises (8€)
  • Le centre del Romànic + 5 églises (10€)

Randonnée d’une journée dans le parc d’Aigüestortes

« C’est par une sublime journée d’automne que je me décide à aller randonner dans le parc national d’Aiguëstortes y Estany de Sant Maurici. Situé au cœur des Pyrénées catalanes, ce parc de haute montagne est un sublime terrain de jeu pour tous les adeptes de randonnée. J’entame le sentier et j’entends déjà les eaux qui ruissellent à travers les pins. Aigüestortes signifie « les eaux tortueuses » en catalan, je vous laisse donc imaginer les cascades, ruisseaux et autres torrents qui sillonnent là-haut.

Mon but du jour : aller pique-niquer au lac Llong situé à 1h30 de marche de là. J’entame alors un long chemin en faux-plat. Devant moi des pics rocheux pas encore enneigés. Le soleil brille, le ciel est bleu et seuls quelques petits moutons le parsèment. Des sapins d’un vert bien dense viennent contraster ce paysage. Ça et là des couleurs d’automne agrémentent un paysage pur et dense à la fois.  Avant de monter vers le refuge et le lac Llong, je m’arrête sur cette plaine à l’herbe brûlée par le fort soleil d’été catalan. Entourée à 360° par les montagnes et un peu seule au monde, je me sens toute petite au milieu de cette nature indescriptible où plusieurs sommets culminent à plus de 3000 mètres ».

 © Adeline Gressin
Informations pratiques

Il y a deux entrées possibles pour le parc d’Aigüestortes :

  • Le village d’Espot au sud qui vous rapproche du lac Sant Maurici
  • L’entrée par Boí au nord qui est plus proche de la plaine d’Aigüestortes.

Chaque village possède son service de taxis collectifs qui vous mènent au cœur du parc. Il faut compter 10€ pour un aller/retour.

La Casa Leonardo, un gîte rural familial

« Pousser la porte de la casa Leonardo, c’est entrer dans une famille et en faire partie immédiatement ! Jésus est derrière le bar, Mireia fait faire leurs devoirs aux filles dans la cuisine d’époque et la grand-mère revient d’une balade à l’extérieur avec le petit dernier.

La casa Leonardo a été créée en 1913 par le grand-père de Mireia. Auberge et épicerie, l’histoire de cette maison est dans chaque vitrine, chaque objet, chaque chambre, chaque recoin de la maison. Un musée vivant. Mais la casa Leonardo est bien plus que ce musée, c’est une famille qui vous reçoit. Au bar les gens vont et viennent. Se posent. Reviennent sur leur journée. Discutent entre eux. Le soir, alors que je m’étais installée pour l’apéro au fin fond de la salle, des belges sont entrés puis des français… Tout ce petit monde réuni a formé une belle famille d’un soir ».

 © Adeline Gressin
Informations pratiques
  • Adresse : La Bedoga, 225514 Senterada, Lleida
  • Site web

Santa Engràcia, le petit paradis du Pallars Jussà

« Au cœur de la Serra de Gurp entre la Pobla de Segur et Tremp se trouve un petit paradis terrestre. Construit sur un promontoire rocheux, le village de Santa Engràcia prône fièrement au cœur de cette nature exceptionnelle du Pallars Jussà. Une boutique auberge, la casa Guilla the fox house vient d’ouvrir et offre une retraite unique et reposante au cœur de cette campagne catalane majestueuse.  En montant par la petite route sinueuse qui mène à Santa Engràcia, je reste sans voix quand apparait ce village à la localisation pour le peu exceptionnelle. Je me réjouis d’avance à l’idée de passer deux jours là-haut. Casa Guilla, the fox house : une belle adresse de charme. Lee, l’heureux propriétaire de la casa Guilla, m’accueille et me présente les lieux avec fierté.

Avec sa compagne Laura, cela fait 5 ans qu’ils travaillent ensemble à rénover cette auberge médiévale avec beaucoup de goût et en respectant l’âme de la maison. La décoration mêle avec style matières et objets. Les murs aux pierres apparentes se mêlent gracieusement au béton ciré. Les meubles de bois et les fauteuils en cuir viennent agrémenter l’ensemble avec beaucoup de charme. 9 chambres à la décoration singulière, zen et dépouillée sont offertes dans ce petit paradis.

La terrasse avec une piscine en contrebas est un petit havre de paix, surtout le matin quand le soleil se lève et qu’il inonde la vallée de ses premiers rayons ».

 © Adeline Gressin
Informations pratiques
  • Adresse : Santa Engràcia, 39, 25636 Santa Engràcia, Lleida
  • Site web

Randonnée dans les gorges de Mont-Rebei

« Je quitte mon petit paradis de Santa Engràcia pour la serra de Montsec, à peine plus au sud. Il parait qu’on y trouve le ciel le plus pur d’Europe. En préparant mon voyage, je rêvais de marcher sur le sentier muletier des gorges de Mont Rebei. Le jour J est arrivé.

Je délaisse donc la voiture pour quelques heures et m’engouffre vers les sentiers de randonnée. Plusieurs options s’offrent à moi. Je prends le GR1, certainement l’option la plus facile, celle qui longe cette gorge où coule la Noguera Ribagorçana. Ce sentier me mène jusqu’à ce chemin taillé dans la roche qui surplombe ces eaux d’un bleu changeant, parfois semblant irréel et pourtant… Après plusieurs centaines de mètres, je traverse une première passerelle puis commence une légère montée vers le défilé. Arrivée là-haut je n’en crois pas mes yeux. Je suis là, sur le sentier taillé au cœur d’une paroi haute de quelques 500 m. En contrebas, deux kayaks se baladent sur les eaux bleues de la Noguera, comme pour habiller un décor déjà sublime au naturel.

  Sur le chemin du retour, j’aperçois de nouveau les kayakistes en contrebas. Je me dis que ça doit être aussi impressionnant depuis le bas des gorges.  Une autre vision des gorges. Ce sentier est fréquenté et fréquentable par tous : familles, randonneurs aguerris ou du dimanche comme moi mais une chose est sûre, il ne faut pas avoir le vertige ! Le Congost de Mont-Rebei, c’est une belle balade hors du temps que je conseille plutôt de faire hors saison quand le soleil tape moins fort ou aux heures les plus douces en été mais quelque soit la saison où vous y allez, n’oubliez surtout pas de prendre de l’eau ! »

 © Adeline Gressin
A ne pas manquer
  • Il faut compter 4h aller/ retour pour aller du parking à la passerelle qui mène en Aragon
  • En saison le parking coute 5€
  • Il existe divers moyens de découvrir ces gorges : la randonnée, le kayak et même la via Ferrata pour ceux qui n’ont pas le vertige !

La Serra del Montsec

« Après le Congost de Mont-Rebei, je décide d’aller vers Ager pour visiter le Parc d’Astronomie Montsec et tutoyer les étoiles. Je rêve de voir un ciel pur et une belle voie lactée sur les sommets en dentelle de la sierra de Montsec.

Une fois arrivée au col d’Ares, la température a bien baissé et le vent est au rendez-vous. Les nuages aussi. Les parapentistes s’en donnent à cœur joie ! Il faut dire que s’élancer de là-haut et descendre au rythme du vent dans ces paysages doit être assez grisant. Ils sont nombreux, le regard concentré, à attendre que le vent s’engouffre dans leur voile.

Ils s’élancent un à un dans ce sublime vide de la Sierra de Montsec. Je les regarde avec beaucoup d’admiration et je ne peux m’extirper de ce lieu. Libre est le premier mot qui me vient à l’esprit en les regardant. Libre de voler comme les oiseaux dans le ciel ».

 © Adeline Gressin
Informations pratiques
  • En été le parc est ouvert tous les jours (sauf le lundi), hors saison il est ouvert du vendredi au dimanche ainsi que les jours fériés
  • Vous pouvez visiter l’endroit de nuit si vous réservez à l’avance
  • Site web

La Seu Vella veille sur Lleida

« On ne voit qu’elle quand on arrive à Lleida. La Seu Vella vieille cathédrale est dressée sur les hauteurs de cette ville de l’arrière pays catalan, comme pour veiller sur elle.

Le lendemain matin, alors que le soleil brille sur Lleida, je quitte ma retraite d’un soir et me dirige à pied vers la colline de la Seu Vella. Je prends les escaliers situés sur la Plaça de San Joan et arrive tranquillement aux abords de ce petit bijou d’architecture. Je remarque d’emblée le campanile octogonal en haut duquel je montrai un peu plus tard mais c’est le cloître qui me subjugue. Peut-être à cause des rayons du soleil qui jouent avec les ogives gothiques et qui se reflètent sur le sol et les murs. Un art éphémère qui joue avec portes et autres sculptures.  Je suis restée de longues minutes dans ce cloître avant de rentrer dans l’église romane dénudée à l’intérieur de laquelle on trouve de merveilleux chapiteaux ». 

 © Adeline Gressin

La route des monastères cisterciens et ses alentours

« Pour qui aime l’art religieux, la route des monastères cisterciens, la ruta del cisters, est un incontournable dans l’arrière pays catalan. Située non loin de Tarragone et  composée de 3 monastères aux caractères bien différents, elle constitue une très belle balade à travers les paysages, variés et gorgés d’oliviers, de Catalogne.

Je commence par Vallbona de les Monges, un monastère bénédictin encore habité par des sœurs. La visite guidée, unique possibilité pour entrer dans l’édifice, me mène du joli cloitre à l’église bâtie entre le 13ème et le 14ème siècle.

Le monastère de Poblet, idéalement situé en pleine nature non loin du parc naturel du Prades, est ma base durant ces quelques jours. Aujourd’hui classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, Poblet fût autrefois un lieu de retraite choisi par les rois d’Aragon, ceci était certainement dû à son incroyable situation. L’ensemble, constitué de plusieurs enceintes, a été érigé entre les 12ème  et 18ème siècles. Je suis marquée par la façade baroque, le sublime retable en marbre de l’église et le tour des toits qui offre une belle vue sur le cloître en contrebas. Poblet est encore habité par des moines et les produits qu’ils fabriquent se trouvent à la boutique.

Enfin je visite Santes Creus. C’est le seul monastère de la route qui n’est pas habité. Je commence ma visite par la projection audiovisuelle en français qui m’offre une belle approche du monde cistercien (à ne rater sous aucun prétexte). Je continue ensuite par le grand cloître gorgé de soleil puis l’église et la salle capitulaires, les trois lieux incontournables de l’enceinte. Ce monastère est situé au cœur d’une vallée et sa vue depuis la route est imprenable ! Je conseille vivement d’acheter le billet combiné et de visiter les 3 monastères qui se complètent magnifiquement bien.

Aux abords de la route des monastères cisterciens, je m’arrête dans de petits villages dont seule la Catalogne a le secret. Depuis Lleida, je découvre d’abord Penelles, un petit village qui compte aujourd’hui plus d’œuvres de streetart que d’habitants. L’art de rue n’est plus réservé aux seules grandes villes du monde, en Catalogne il s’ancre dans la ruralité. Pour faire s’arrêter des visiteurs dans son village, le maire a eu l’idée il y a 3 ans de créer un festival.

Dans un autre style, la ville fortifiée de Montblanc située à quelques kilomètres du monastère de Poblet, vaut une petite pause. Ici il faut passer les remparts, flâner et se perdre dans ses rues tortueuses avec parfois des escaliers assez raides. Il faut bien sûr visiter l’église Santa Maria (et monter au clocher), se poser sur une des terrasses de la plaça Major ou s’arrêter dans une pâtisserie pour acheter des Montblanquins, la spécialité locale ».

 © Adeline Gressin

Siurana : le village perché au coeur de la Serra de Montsant

« Avant de rejoindre Reus, l’avant-dernière étape de mon voyage, je traverse le parc naturel de Prades par sa magnifique route sinueuse afin de rejoindre le village de Siurana situé de l’autre côté, au cœur de la serra de Montsant. Me voilà de nouveau stupéfaite par une sierra.

J’ai l’impression de ne jamais être au bout de mes surprises. La variété de ces paysages catalans est dingue ! Je m’arrête d’abord au village d’Arbaca, un petit hameau un peu fantôme qui offre une vue sur les dentelles de Montsant. A l’horizon, en contrebas de ces montagnes, une ferme me fait prendre conscience à quel point je suis infiniment petite dans cet infiniment grand.

ll y a de la poésie dans ce village de pierre construit sur un plateau d’où les panoramas sur la sierra de Montsant et les terres du Priorat se succèdent, toutes autant à couper le souffle les unes que les autres. J’emprunte la rue du repos, celle que j’imagine me mener au cimetière. J’arrive sur la petite église romane construite à flanc de falaise et qui donne sur un lac de retenue. J’ai comme l’impression d’être seule au monde. Je m’assieds et profite de ce panorama alors que quelques visiteurs vont et viennent.  Depuis le refuge, à l’autre bout du village, la vue s’ouvre sur la sierra de Montsant ».

 © Adeline Gressin
Bon à savoir

Siurana est situé à une trentaine de km au nord-ouest de Reus, une bonne base pour explorer la Serra de Montsant. Il faut emprunter la C242 jusqu’à Cornudella de Montsant puis prendre la route située à droite à la sortie du village.

Reus et le modernisme

« Reus est une ville située à quelques dizaines de kilomètres de Tarragone. Elle possède l’un des patrimoines d’Art Nouveau les plus importants d’Europe. Elle a vu naître Antoni Gaudi et même si  la ville ne compte aucune œuvre de l’artiste, elle lui rend un bel hommage. Visiter Reus et la route du Modernisme est pour moi l’occasion de revenir sur la carrière du maître et de découvrir d’autres architectes catalans de cette époque.

Je commence ma balade par le centre Gaudí situé dans les locaux de l’office de tourisme sur la Plaça Mercadel. Sur trois étages, l’exposition revient sur les sources d’inspirations de l’enfant du pays, sa vie à Reus, à Barcelone et sa formidable invention qu’est la Sagrada Familia. J’y apprends aussi qu’avec la construction du parc Güell, Gaudi fût l’un des précurseurs de ce qu’on appelle aujourd’hui l’écologie. En effet, il a créé au sein du parc, un ingénieux système de récupération de l’eau de pluie  pour faire face à un éventuel manque d’eau. Une maquette explique son invention au sein du centre. Je suis restée au moins deux heures dans ce musée assez interactif.  Avec le guide du Modernisme vendu à l’office de tourisme, je découvre seule les 26 immeubles que compte cette balade ».

 © Adeline Gressin

Tarragone, ville romaine et médiévale

« La Méditerranée est devant moi, la fin du voyage approche mais pas de place encore pour la nostalgie. Entre ses vestiges romains, son patrimoine médiéval et son ouverture sur la mer, Tarragone est une ville où il est agréable de se balader. Je commence par découvrir Tarragone la romaine en visitant l’amphithéâtre construit en bord de mer et assez bien conservé. Vient ensuite le temps de découvrir le cirque et le prétoire reliés l’un à l’autre par des tunnels voûtés dont la longueur est impressionnante. La terrasse du prétoire m’offre la plus belle vue à 360° sur la ville et notamment la cathédrale, l’amphithéâtre et le port. En contrebas, on voit les vestiges du cirque qui se mêlent aux constructions de la ville nouvelle.  Je me consacre ensuite à Tarragone la médiévale.

La cathédrale constitue l’une des visites phares de Tarragone. Il ne faut pas passer à côté, entre autres, de la façade de l’église à voir avec du recul depuis l’escalier de la carrer Major, du grand retable de Sainte Thècle, la patronne de la ville, et du cloître très reposant avec ses points d’eau et ses orangers.

Le musée diocésain dispose d’une très belle collection d’objets liturgiques. Enfin il faut se perdre dans les petites rues alentours, regarder les façades et notamment celle de l’Antic Hospital.

Mes deux jours à Tarragone se terminent par une petite randonnée le long des côtes de la Costa Daurada. Ce dernier jour je profite du coucher de soleil sur la plage de la Mora située à l’extérieur de la ville, sur le sentier de Ronda. La nostalgie m’envahit. Quel voyage ! »

 © Adeline Gressin

Un grand merci à Adeline Gressin de nous avoir fait voyager à travers sa fabuleuse expérience catalane ! Avez-vous déjà visité l’un de ces endroits ?

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