De quoi les gens de la Costa Brava vivaient-ils avant le tourisme? On peut se poser la question. Il y a un siècle, personne n’aurait imaginé que l’économie locale dépendrait de la dépense hôtelière et commerciale faite par les visiteurs. Les gens de bord de mer se consacraient à la pêche qui était principalement une activité de subsistance.
Mais tout le monde possédait aussi son potager et il y avaient quelques paysans qui cultivaient de vastes champs à l’intérieur du territoire. Actuellement, il reste encore de grandes extensions de cultures dès que l’on s’éloigne de la stricte ligne de côte. Dans la plaine de l’Empordà par exemple, il suffit d’entrer deux ou trois kilomètres dans l’arrière-pays pour trouver des champs d’arbres fruitiers ou des champs de blé, comme ceux de Palau-sator, un autre très joli petit village d’origine médiévale. Par contre, il n’est pas question d’y trouver les meules de foin que les moissonneurs d’antan entassaient au fur à mesure qu’avançait la moisson. Aujourd’hui, ce sont les machines qui travaillent. Les temps changent.